Le Code TranspondeurDernière modification : 2017/03/01 08:36 |
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Le Code TranspondeurLe code transpondeur est le code standard utilisé pour identifier un appareil. Ce code est envoyé par le transpondeur d’une simple pression d’un bouton de votre ordinateur de bord. Et pourtant ce code recèle tellement de subtilités que voyager en ignorant son fonctionnement se rapproche de se recouvrir de Miel de Jassun et se jeter dans une fosse pleine de Gundarks. Le code transpondeur de n’importe quel vaisseau est divisé en deux couches : la couche principale, réputée infalsifiable, comprenant toutes les informations importantes et fixes de l’appareil, et la couche annexe, directement renseignée par le pilote, qui change à chaque voyage. La couche principaleLa couche principale est constituée d’un très grand nombre d’informations. Dans ce paragraphe, nous allons essayer de les énumérer et de comprendre leur fonctionnement.La signature énergétiqueC’est la base du code transpondeur et son information la plus importante et la plus sécurisée. Voyager avec une signature énergétique ne correspondant pas à celle de votre appareil est synonyme de prison, dans le meilleur des cas, d’un boutà l’autre de la galaxie. La signature énergétique est l’énergie dégagée par le moteur lorsqu’il tourne au point mort. Chaque moteur possède une signature énergétique unique qui lui est propre. Cette signature est enregistrée dans l’usine de fabrication et est liée au moteur pour le restant de sa vie. Cette signature énergétique est encodée et incrustée dans le transpondeur de l’appareil. Le nom du vaisseauLe nom actuel du vaisseau est renseigné. Mais le code transpondeur garde l’historique de tous les noms que le vaisseau a pu avoir depuis sa mise en circulation.installationsCette rubrique regroupe l’ensemble des installations du vaisseau, aussi bien extérieures (armements, boucliers, etc.) qu’intérieures (matériel médical, senseurs, hyperdrive, etc.). Non seulement le code transpondeur renseigne sur les équipements installés et leurs caractéristiques techniques, mais il garde également en mémoire les numéros de séries de tous ces équipements.Le propriétaire/l’équipageComme pour le nom du vaisseau, non seulement le code transpondeur indique le nom du propriétaire actuel, ainsi que son numéro de licence de pilotage, mais il contient également le nom de tous les anciens propriétaires. Lorsque le pilote est une personne différente du propriétaire, il est obligatoire d’indiquer son identité et son numéro de licence. C’est pour cette raison que la plupart des entreprises de transports indiquent dans cette couche l’identité et la licence de tous les pilotes potentiels de l’appareil. Lorsque l’équipage d’un vaisseau est fixe, il peut arriver que le propriétaire demande à ce que leurs noms et fonctions soient directement intégrés à la couche principale du code transpondeur.la couche annexeComme nous l’avons déjà mentionné, la couche annexe est gérée directement par le pilote/propriétaire. Cette couche est spécifique à chaque voyage et doit absolument être remplie pour se conformer à la réglementation de la plu-part des systèmes. Ne pas remplir sa couche annexe est un crime. Heureusement, si les Astro-ports des mondes du Noyau ne laisseront rien passer, il est bien rare qu’un centre de contrôle de la Bordure Extérieure vous refuse l’atterrissage à cause d’une couche annexe vide ou très peu remplie. ÉquipageCette rubrique identifie tous le personnels naviguant du vaisseau.Plan de volCette rubrique doit indiquer, au minimum, le lieu de départ et le lieu d’arrivée du trajet. Si le vaisseau doit faire des escales, il est plus prudent de les indiquer, afin de satisfaire des contrôleurs très pointilleux. En effet, ces derniers pourraient considérer que chacune de vos escales est un trajet à part entière..Cargaison/passagersCette rubrique est très importante, car ce sont les informations que vérifieront en priorité les officiers des douanes en cas de contrôle.Modifications non enregistréesC’est dans cette rubrique que le capitaine doit indiquer toutes les informations sensées se trouver dans la couche principale qu’il n’a pas eu le temps ou l’opportunité de faire enregistrer par le Bureau Officiel des Services Spatiaux (BOSS). Nous reviendrons dans la deuxième partie de ce fascicule sur le BOSS et la réglementation liée au code transpondeur.le MatérielMaintenant que nous avons vu la partie informations du code transpondeur, intéressons-nous au matériel utilisé.Le transpondeurLe transpondeur est un petit boîtier caché dans la coque du vaisseau. Ce boîtier renferme un ordinateur contenant les deux couches du code et est relié au système de communications et à l’ordinateur de bord. Le Système de communications permet de transférer le code transpondeur aux autorités qui le demandent, tandis que l’ordinateur de bord permet de remplir la couche annexe.Le crédits-trunkLe transpondeur est aussi généralement relié au crédits-trunk du navire. Le crédits-trunk est une espèce de puce de crédits, virtuellement inviolable, intégrée au vaisseau. Ce « coffre » peut être alimenté directement par un compte en banque sur les mondes possédant une antenne du clan bancaire ou par n’importe quel autre crédits-stick standard. Le code transpondeur sert de clé d’accès au crédits-trunk et permet de payer directement les différentes taxes des astroports. La plupart des pilotes vivant sur leur navire utilise également le crédit-trunk comme coffre-fort pour leurs économies, mais quelques irréductibles (et ceux craignant de perdre leur vaisseau) préfèrent encore garder leurs crédits-sticks sur eux.Les obligations du propriétaireUn propriétaire a pour première obligation de garder son vaisseau en état de vol afin d’assurer la sécurité de l’équipage et des passagers ainsi que celle des autres pilotes pouvant croiser son appareil.La seconde obligation est de transmettre au BOSS toutes les modifications apportées à l’appareil. On distingue deux types de modifications : les modifications d’usage et les modifications demandant un permis. Les modifications d’usageLorsque le remplacement d’une pièce où l’ajout d’une amélioration n’implique pas de changement majeur dans les fonctions et les capacités de l’appareil, on parle de modifications d’usage, c’est-à-dire que le propriétaire peut faire les modifications librement puis les faire enregistrer à posteriori par le BOSS, dans un délai d’un mois.Les modifications à permisCertaines modifications doivent d’abord recevoir l’approbation du BOSS avant d’être effectuées. Rajouter de l’armement ou transformer une soute en espace d’accueil peuvent demander l’obtention d’un permis. Pour cela, le propriétaire doit en faire la demande au BOSS et ne pourra réaliser les améliorations qu’après avoir obtenu l’autorisation du service. La subtilité vient des différentes législations des différents mondes. Si ajouter une tourelle est très compliqué dans un système central et policé, la législation est nettement plus souple dans un système rongé par la piraterie. À vous de voir où faire faire vos modifications. Quoi qu’il en soit, le problème est toujours le même: si un grand atelier corporatiste d’un monde du noyau fera toutes les démarches auprès du BOSS en quelques minutes, vous pourrez perdre plusieurs semaines avant d’obtenir vos autorisations dans un petit atelier de la Bordure Extérieure. À moins que cela ne vous dérange pas de passer par un mécano non agréé et peu regardant...Les ContrôlesLe code transpondeur est donc l’outil principal que les différentes autorités utilisent afin de contrôler l’identité des vaisseaux et équipages se trouvant dans leur secteur. Mais toutes les autorités ne vérifient pas ces identités de la même manière en fonction du monde, de la situation actuelle dans le système, etc.le check simpleC’est la base de tous les contrôles. Le pilote envoie son code transpondeur et il est enregistré par le contrôle spatial. Ce contrôle est obligatoire et systématique dans tous les systèmes habités. Même les ports fantômes enregistrent les codes transpondeurs des vaisseaux entrant dans leur espace. Ce code peut être ensuite comparé avec une base de données locale (base de données impériale du BOSS ou au contraire base de données privée d’une corporation ou d’un seigneur du crime local).le contrôle de routineLe contrôle de routine peut également se faire à distance. On compare alors la couche principale du code transpondeur aux données récoltées par les senseurs pour vérifier le modèle de l’appareil et son état général. On vérifie également la couche annexe. Si aucune anomalie n’est détectée, le contrôle prend fin.le contrôle pousséCe type de contrôle nécessite une observation directe de l’appareil. Le contrôle peut se limiter à la vérification de la conformité entre le code transpondeur et les installations présentes sur le vaisseau jusqu’au contrôle minutieux des numéros de série de ces installations. Ce genre de contrôle est généralement assorti d’un contrôle douanier poussé des identités de l’équipage et des passagers ainsi que des marchandises transportés.Se pointer avec un vaisseau bardéd’armes alors que le code transpondeur indique uniquement la tourelle installée de série est le meilleur moyen d’attirer l’attention des autorités locales... le contrôle totalCe genre de contrôle demande une installation importante que l’on ne trouve que sur les plus grosses frégates des douanes, dans les chantiers spatiaux ou les centres du BOSS les plus importants. Il consiste à vérifier toutes les données des couches principales et annexes du code transpondeur, ainsi que la vérification de la signature énergétique de l’appareil. Ces procédures prenant énormément de temps, il faut vraiment que les autorités aient de forts soupçons (ou avoir vraiment agacé le contrôleur) pour avoir à subir ce genre de contrôle.Le contrôle du nomAussi étrange que cela puisse paraître, le nom de l’appareil est une des données les moins fiables et les moins utilisées lors d’un contrôle. En effet, il n’est pas rare qu’un nouveau propriétaire rebaptise son navire sans en modifier le code transpondeur. Même si cela n’est pas complètement légal, si le pilote peut fournir le véritable nom du vaisseau, peu de contrôleurs lui en tiendront rigueur. En effet n’importe qui peut donner un surnom à son vaisseau. Il est quand même plus prudent d’intégrer ce changement de nom à la couche annexe du code transpondeur.Modifier le code transpondeurComme nous l’avons vu, le propriétaire est dans l’obligation de faire corriger son code transpondeur à chaque fois qu’il apporte des modifications à son appareil. Seuls les techniciens du BOSS ou les mécaniciens agréés sont autorisés à effectuerce genre de modifications et bien entendu cela n’est pas gratuit. La taxe de Validation des Informations est égale à un pourcentage du prix des nouvelles pièces installées (10 % pour une modification valant moins de 500 Crédits, 8 % pour une somme allant de 501 à 1500 Crédits et 5 % pour les travaux plus importants) où à un forfait de 200 Crédit. Un mécanicien agréé pourra également demander une participation proportionnelle au temps de travail. |
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