les Astroports

Dernière modification : 2017/03/01 08:36

les Astroports



On parle d’astroport dès qu’un emplacement est réservé à l’atterrissage des vaisseaux spatiaux. Mais sur le terrain, ce terme générique regroupe tout un tas de situations variées. Cependant, chaque astroport rentre
dans une des classes définies par le Bureau Officiel des Services Stellaires. Ces classes regroupent différents critères dont voici les principaux :
  • Contrôle spatial: c’est la méthode employée pour gérer le trafic et diriger les vaisseaux vers les plateformes d’atterrissage.
  • Inspection: c’est le type de contrôle auxquels vous aurez droit dans les astroports de cette classe.
  • Antenne du BoSS: définit si une antenne du Bureau est présente dans l’enceinte de l’astroport.
  • Taxe de stationnement: bien souvent, la taxe est calculée en fonction du gabarit du vaisseau. On peut également noter des disparités impressionnantes entre les différents astroports de même classe en fonction de l’importance de la planète, de son gouvernement, etc.
  • Gabarit maximum: la taille maximale des vaisseaux autorisés à se poser.
  • Taxe et services de Maintenance: l’astroport propose-t-il des services de maintenance et à quels prix? La taxe de base est à multiplier par jour de vol et par le nombre de personne (les passagers Droïdes ne compte pas).
  • Mise à jour des données d’astrogation: la qualité et l’étendue des données d’astrogation que votre navordinateur pourra récupérer.
  • Hébergement: le type d’endroit où les équipages peuvent loger durant leur séjour.
  • Infrastructures de maintenance: définit la capacité de l’astroport à réparer les vaisseaux accueillis et la facilité pour les équipages à trouver des pièces détachées.
Les informations qui suivent sont des généralités et considérer que tous les astroports entrent dans cette classification sommaire est à la fois inexact et insuffisant. Les événements et bouleversements locaux peuvent également réserver bien des surprises. On peut très bien trouver un champ d’atterrissage proposant un très bon service de maintenance, juste parce qu’un bon mécano s’est installé dans le coin, où un astroport de classe limitée exerçant une surveillance sans faille sur toutes les marchandises transitant par cette planète.

Les classes d’astroport


Atterrissage Sauvage

L’atterrissage sauvage est interdit sur tous les mondes du Noyau et sur la plupart des mondes habités. Parfois les astroports que vous croiserez ressembleront comme deux gouttes d’eau à de l’atterrissage sauvage, mais ne vous y trompez pas : ce n’est pas parce qu’il n’y a aucune infrastructure que vous ne devez pas payer les taxes !

Terrain d’atterrissage

Contrôle spatial: balise
Inspection: pardon ?
Antenne du BoSS: mais oui…
Taxe de stationnement: à la discrétion du propriétaire, le plus souvent dans les 1 ou 2 Crédits par point de gabarit et par jour.
Gabarit Maximum: 4
Taxe et services de Maintenance: pratiquement jamais de services proposés.
Mise à jour des données d’astrogation: généralement aucune. Si la navigation est dangereuse dans le secteur, des données locales peuvent être vendues aux pilotes
Hébergement: au village le plus proche, s’il existe
Infrastructures de maintenance: zone plate, pas de garantie d’infrastructure de ravitaillement ou de réparation. Le matériel de réparation sera présent en petite quantité, mais usé et généralement bon marché.
Dans le meilleur des cas, ce type «d’installation» se limite a une piste de durociment. Le reste du temps, il faut se contenter d’une surface relativement plane pour atterrir. Il n’y a pas de contrôle spatial, ni de douanes et vous aurez de la chance s’il existe ne serait-ce qu’un hangar dans lequel vous pourrez travailler sur votre vaisseau à l’abri des intempéries. Si par miracle il existe un prestataire local assurant la remise à niveau de votre énergie et vos consommables, ses tarifs seront sans doute intéressants mais il ne faudra pas trop attendre de lui.

Services limités

Contrôle spatial: balise et tour de contrôle
Inspection: aléatoire selon les mœurs locales, souvent aucune
Antenne du BoSS: rare
Taxe de stationnement: 5 à 10 Crédits par point de gabarit et par jour.
Gabarit Maximum: 4
Taxe et services de Maintenance: très rares, souvent 40 à 50 Crédits de base mais les stocks sont limités
Mise à jour des données d’astrogation: les données des routes hyperspatiales majeures passant à proximité sont à jour. Les informations sur les autres routes du secteur sont datées. Les autres données accessibles sont périmées.
Hébergement: ça peut se faire
Infrastructures de maintenance: hangar de maintenance à louer pour laisser l’équipage des vaisseaux procéder aux réparations. Généralement, le matériel est bon marché, mais de basse qualité.
Ce type d’endroit ressemble déjà un peu plus à un astroport : il y a une tour de contrôle des hangars et des entrepôts à louer etc. malheureusement, les places sont peu nombreuses et le plus souvent occupées par les navires des habitués. De
même, les rares fournitures disponibles sur place sont le plus souvent réservées ou monopolisées par les capitaines qui font régulièrement escale dans ce port. L’hébergement et diverses autres attractions pas trop lamentables peuvent se trouver sur place mais le plus souvent, il faudra parcourir quelques kilomètres dans la nature avant d’y parvenir. L’équipe assurant le service de l’astroport n’est pas assez nombreuse pour couvrir la totalité du quadrant et il est rare de trouver autre chose qu’un contrôleur et un vigile à moitié endormis lorsqu’on arrive au beau milieu de la nuit. La planète dispose généralement de techniciens capables d’effectuer des travaux pas trop inédits sur votre navire, mais ils n’habitent pas forcément la porte à coté.

Classe Standard

Contrôle spatial: tour de contrôle
Inspection: occasionnelle et le plus souvent de routine
Antenne du BoSS: oui
Taxe de stationnement: 5 à 15 Crédits par point de gabarit et par jour.
Gabarit Maximum: 5
Taxe et services de Maintenance: 30 à 70 Crédits de base. Le service minimum est assuré : carburant, vivres et piles énergétiques sont disponibles en quantités suffisantes.
Mise à jour des données d’astrogation: les informations sur toutes les routes locales et sur les routes hyperspatiales majeures sont détaillées et à jour. Celles concernant les routes du secteur sont datées. Les données sur les secteurs voisins sont anciennes. Les autres données sont périmées.
Hébergement: classique et urbain dans la plupart des cas
Infrastructures de maintenance: installations importantes, voir même un petit chantier spatial pour procéder aux réparations mineures et aux modifications. Les coûts sont importants mais la qualité est bonne.
Un astroport de classe standard est homologué et cela se voit. Le service est assuré en permanence, il est rare de ne pas y trouver de quoi refaire le plein, un certain nombre de petites entreprises locales ou d’antennes corporatistes ont leurs
bureaux à proximité et recherchent des navires pour des trajets ponctuels. Si vous avez de la chance, vous n’aurez pas à placer votre navire sur la liste d’attente pour d’éventuelles réparations… Sinon, comptez le double du temps nécessaire parce que leurs équipes seront sur un tas d’appareils à la fois. La qualité est rarement décevante, sauf si vous déboulez en pleine bourre et manquez de la plus élémentaire politesse.

Classe Stellaire

Contrôle spatial: tour de contrôle et autoguidage dans certain cas
Inspection: presque toujours une inspection de routine
Antenne du BoSS: toujours
Taxe de stationnement: 10 à 20 Crédits par point de gabarit et par jour.
Gabarit Maximum: 5 (certains astroports proposent des docks orbitaux pour accueillir les Gabarit de 6+)
Taxe et services de Maintenance: 20 à 25 Crédits de base. Le service maximum est assuré. Votre vaisseau pourra repartir avec le plein de carburant, vivres, matériel médical, etc.
Mise à jour des données d’astrogation: toutes les routes du secteur sont à jour, les routes hyperspatiales majeures et secondaires de la galaxie le sont également. Les données des secteurs voisins sont datées. Les autres données sont anciennes.
Hébergement: oui, pour toutes les bourses et tous les goûts
Infrastructures de maintenance: multiples chantiers avec des compléments mécaniques et des droïds spécialisés pour réparer et procéder à toutes les modifications (légales) à un coût raisonnable.
On trouve toujours ce genre d’astroport sur les mondes situés au carrefour de plusieurs lignes commerciales et même sur certains mondes dont l’économie dépend principalement de l’exportation massive de denrées, minerais ou produits locaux. On peut y trouver pratiquement tous les services désirés avec une certaine variété au niveau des prix proposés. Se procurer des pièces ou louer les services de mécaniciens est en général très facile parce que plusieurs constructeurs navals ont des filiales à proximité ou participent directement à l’administration du port avec les autorités locales.

Classe Impériale

Contrôle spatial: la totale
Inspection: systématique et souvent assez fouillée
Antenne du BoSS: toujours
Taxe de stationnement: 20 à 50 Crédits par point de gabarit et par jour.
Gabarit Maximum: 6 voire plus
Taxe et services de Maintenance: 10 à 15 Crédits. Le service maximum est assuré. Votre vaisseau pourra repartir avec le plein de carburant, vivres, matériel médical, etc.
Mise à jour des données d’astrogation: toutes les routes du secteur et des secteurs voisins sont à jour ainsi que les routes majeures et secondaires de la galaxie. Les autres données sont datées.
Hébergement: on n’a que l’embarras du choix
Ateliers de réparation: chantiers navals de première importance, mécaniciens indépendants, guildes techniques etc. Les chantiers spatiaux de ces astroports peuvent permettre des réparations de haute qualité et procéder à des modifications rapides, mais chères.
Autrefois nommés «astroports de classe galactique», les ports de classe Impériale sont de véritables villes vouées à l’accueil des navires venus d’autres mondes. Il y a des capitaines qui ont passé toute leur vie à faire escale dans des ports de ce type sans jamais avoir mis un pied en dehors de leur enceinte. La loi et l’ordre y sont assurés avec toute la méticulosité et la rigueur nécessaire. Pratiquement toutes les administrations et les banques ayant un peu d’importance y sont représentées. Même les appareils les plus exotiques ou les modèles uniques pourront être réparés par un des innombrables ateliers du port.

Procédures d’atterrissage et de décollage

Le MESoP (Message aux Pilotes) est une fréquence d’informations graphique qui s’affiche sur le navordinateur. Le MESoP fournit diverses informations locales comme : profil planétaire de base, capacité d’accueil actuelle du ou des astro-
ports, fréquences du contrôle spatial, couloirs d’approches, formalités spécifiques, convois, incidents et conditions astrographiques pouvant perturber le trafic, etc. le MESoP est mis à jour au minimum une fois par jour ou dès que cela s’avère nécessaire. La loi punit très sévèrement les petits malins qui tentent de balancer des messages personnels sur le MESoP ou de le brouiller, mais dans les systèmes les plus développés, il n’est pas rare que des publicités ponctuent les messages d’information.

Contrôle Spatial - Atterrissage

Si vous ne connaissez pas la fréquence locale de l’astroport que vous cherchez à joindre, le MESOP vous l’indiquera. Pensez à toujours vous caler dessus lorsque vous approchez à moins de 50 unités spatiales de votre destination. Lorsque le contrôle spatial vous appelle, le minimum est de décliner votre nom (ou celui de votre capitaine si vous n’êtes que le pilote), le nom de votre navire et de transmettre votre code transpondeur. Il fournit de lui-même l’immatriculation du navire et les renseignements que vous venez de communiquer verbalement, mais c’est une vieille tradition. Si le contrôle local est laxiste ou peu soupçonneux, il ne vous reste plus qu’à suivre leurs instructions pour l’atterrissage. Ne déviez pas de la trajectoire prévue si vous voulez éviter d’attirer l’attention. Sur les mondes sous loi martiale, avec un trafic spatial intense ou des conditions climatiques dangereuses, les risques ne se limitent pas à une amende et un sermon du contrôle spatial…
Le contrôle spatial a toute latitude pour vous interroger avant de vous autoriser à atterrir. Les questions typiques concernent votre précédente escale, votre cargaison, la présence ou non à bord de passagers à la biologie incompatible avec les conditions locales etc. Il est courant de procéder à une vérification plus ou moins poussée de votre code transpondeur et le contrôle spatial peut vous obliger à subir une inspection des douanes, des services sanitaires ou des forces de police locales avant de vous poser ou dès l’atterrissage.
Pratiquement tous les mondes civilisés interdisent les atterrissages en dehors des astroports officiels. Si vous possédez un yacht, que votre port d’attache est la planète sur laquelle vous comptez atterrir et que vous possédez une piste privée officielle, vous êtes autorisé à y atterrir, mais vous devez quand même suivre les instructions du contrôle spatial pour l’approche et les éventuelles inspections. Idem si votre navire est affilié à une corporation possédant ses propres installations portuaires, sauf si elle a conclu des arrangements spécifiques avec le gouvernement local.
Le contrôle peut vous demander de laisser les commandes à un système de guidage automatique pour votre atterrissage. Un refus de votre part entraînera généralement l’interdiction d’atterrir…
Si vous arrivez dans un vaisseau sur le point d’exploser ou qui est en train de partir en morceaux sous vos bottes, le contrôle vous indiquera les procédures d’atterrissage d’urgence.

Contrôle Spatial - Décollage

Si vous n’êtes pas poursuivi par les autorités alors que vous comptez partir, la procédure veut que vous demandiez l’autorisation de décoller avant de quitter le sol. Si elle vous est accordée, vous devez emprunter le couloir aérien qui vous est affecté ou laisser le système de guidage automatique vous prendre en charge jusqu’à l’altitude où vous serez autorisé à reprendre les commandes. Sauf ordre du contrôle, urgence technique ou médicale, vous n’êtes pas autorisé à sortir de votre vecteur de départ ou à demeurer dans la zone d’approche (50 unités spatiales) du monde ou de la station que vous venez de quitter. Dans tous les cas, vous désobéissez aux consignes du contrôle spatial à vos risques et périls…