les Communications

Dernière modification : 2017/03/01 08:37

les Communications



Les principes généraux

Le don de communiquer sur de longues distances est un des facteurs qui a permis aux hommes de voyager de plus en plus loin. Et plus ils voyageaient, et plus ils inventaient des moyens de communiquer avec ceux qui étaient restés derrière.

Avec l’avènement de la République, une communication rapide, fiable et sécurisée entre différents mondes, parfois extrêmement éloignés, devint un enjeu majeur.
Bien qu’il existe de nombreuses différences entre les communications terrestres et spatiales, les principes de base sont identiques:
Une communication longue distance nécessite, au minimum, quatre opérations distinctes : la conversion des données, l’émission, la réception et la reconversion des données. Même si la plupart des appareils de communication réalisent les
quatre opérations, il est nécessaire de bien les différencier, car chacune d’elles est bien spécifique et différente des autres.

Conversion

La première tâche à accomplir est de convertir les informations afin de pouvoir les transmettre. Que ce soit un message audio, une image, une vidéo holographique, en temps réel ou en différé, le principe de conversion est le même : transformer l’information en signal transmissible et déchiffrable par l’appareil récepteur. La durée de la conversion varie en fonction du type, de la taille et de la qualité de l’information concernée, ainsi que de la qualité de l’appareil utilisé. Dans la plus grande majorité des cas (communications, messages orales ou holographiques) la conversion est quasiment instantanée.
Le processus est le même lors de la réception du message : l’appareil convertit le signal en informations à restituer.

Émission et Fréquences

Une fois l’information convertie en signal, il faut l’envoyer. L’émetteur va donc envoyer le signal dans un rayon qui dépend de la portée de l’appareil. Afin que les différents messages n’interfèrent pas entre eux et pour pouvoir différencier les différentes transmissions, chaque appareil émet sur une ou plusieurs fréquences. Entre les fréquences, les sous-fréquences et l’échantillonnage de fréquence (le fait d’envoyer différentes parties du signal sur différentes fréquences), les possibilités sont quasiment infinies, rendant le risque de saturation quasi inexistant.
Les différences entre fréquence, sous fréquence et échantillonnage étant très faibles, nous parlerons de manière générale de fréquences dans la suite de ce volume.

Réception

Dans l’absolu, un appareil de réception balayant une fréquence est capable de capter tous les signaux envoyés sur cette fréquence à condition d’être à portée de l’émetteur.

Les communications courtes ou planétaires

Si communiquer avec quelqu’un se trouvant à l’autre bout de la même planète semble être une action des plus simples, c’est en réalité une véritable prouesse technique.

Le Comlink

L’appareil permettant de communiquer oralement est génériquement appelé un comlink. Capable de tenir dans la paume de la main d’un humain, et pesant moins de 100g, le comlink est l’instrument de communication longue distance de
base. Décliné en d’innombrables modèles, sa fonction et son principe sont simples : permettre à deux individus de communiquer de manière quasiment instantanée.
Une des caractéristiques des comlinks la plus sujette à variations est leur ergonomie. La plupart peuvent se tenir dans la main, ou le tentacule ou tout autre appendice préhenseur, mais certains sont conçus pour s’intégrer dans des casques, se fixer à la ceinture ou au poignet, etc. Les modèles les plus avancés sont de véritables implants, comme l’appareil de Traxes BioElectronics.

le problème de la portée

La zone d’émission moyenne de ces appareils est d’environ cinquante kilo-mètres. Néanmoins, divers facteurs peuvent affecter leur portée comme les reliefs importants, les émissions électromagnétiques très présentes dans les centres urbains ou
lors de tempêtes statiques (sables, neiges, etc.) sur certains mondes.
Plusieurs moyens existent pour palier à cet inconvénient, le plus simple étant d’augmenter la puissance du comlink, et par conséquent sa taille et son poids. Ce type d’appareil, pouvant atteindre un volume très important, équipe généralement
des véhicules tels que des landspeeders.
Une autre solution consiste à utiliser un réseau d’antennes relais, méthode répandue sur les mondes à forte population qui permettent d’atteindre une portée allant jusqu’à deux mille kilomètres. Il reste cependant impossible de commu-
niquer au-delà de l’orbite basse avec un comlink, notamment à cause des basses fréquences utilisées pour les communications planétaires qui sont incapables de traverser le vide spatiale.

Les communications longues

Dès lors que les communications doivent couvrir une longue distance ou traverser l’espace profond, comme communiquer à l’intérieur d’un même système solaire, on parle de communication longue distance. Ces communications utilisent des fréquences hautes, capable de traverser le vide spatiale.
Si le fonctionnement d’une radio subspatiale est globalement le même que celui d’un comlink, il existe une différence de taille : la Balise de Communication ou Beacom.

La Beacom

Cette balise fait partie intégrante de tout système de communication spatiale. Elle est reliée à la radio subspatiale et au système de senseurs. Lorsque l’opérateur sélectionne une cible sur les senseurs, la balise envoie un signal à la balise de la cible. Les deux balises se mettent d’accord sur une fréquence, et la communication devient possible.
Bien entendu, la beacom d’un astroport, capable d’ouvrir des centaines de canaux simultanément en orbite longue, n’a pas grand-chose à voir avec la petite beacom d’un chasseur, mais le concept est le même.
Bien que cette technologie existe pour les communications planétaires, les contraintes de portée et de visibilité, ainsi que le poids et la taille des balises la rendent peu efficace et donc peu utilisée.

les signaux de détresse

Les balises de détresse émettent un signal un peu particulier puisqu’elles émettent à intervalle régulier sur toutes les fréquences en même temps. La plupart des dispositifs de communication disposent d’un mode Détresse. Généralement son fonctionnement est simple : une pression sur le bouton et un message générique est émis de manière continue jusqu’à épuisement des batteries. La plupart des modèles permettent également d’enregistrer un message de détresse au moment de son activation. Certains modèles sophistiqués de comlink envoie les coordonnées de l’appareil en même temps que le signal de détresse (cette option est obligatoire pour les Radios subspatiales). Tous les appareils à portée capteront le signal.
Sur la plupart des mondes fortement urbanisés, il est interdit d’utiliser le mode détresse. Ce mode est bridé pour n’émettre que sur une fréquence dédiée aux urgences. Cela afin d’éviter de « polluer » des ondes avec tous les messages
d’alerte. Bien entendu, cela permet aussi aux autorités de cacher aux citoyens le nombre et la nature des alertes émises sur la planète.

les communications dans l ' hyperespace

La communication dans, depuis et vers l’hyperespace est impossible. Or, on nous a fait remarquer que des archives de la guerre des clones mentionneraient la possibilité de le faire. Réalité ou légende galactique, prototype républicain ou au contraire désinformation impériale... Tout ce que je sais, c’est que depuis que je suis tout gosse on m’a toujours appris qu’il était impossible de communiquer avec cette dimension...

l’Holonet

Bien que qualifiées de longue distance les communications par fréquences hautes, pouvant couvrir une centaine d’années-lumière au grand maximum, sont extrêmement limitées au vu de l’immensité de la galaxie. C’est pour cela que très
tôt, la République se lança dans un vaste chantier : l’HoloNet.
L’HoloNet est un réseau composé de dizaines de millions de satellites, certains en orbite autour de planètes, mais la plupart flottant dans le vide de l’espace. Ce réseau de communication très élaboré, considéré comme l’une des plus grandes
réussites de l’Ancienne République, permet une communication de type holographique quasi-instantanée, d’un point à l’autre de la Galaxie.
Le terme HoloNet mélange deux types d’utilisation du réseau : l’HoloNet est un moyen de communication entre les personnes, mais l’HoloNet est également un réseau récepteur de contenus, tel que les journaux d’informations, les holoclips ou les mises à prix de la Guilde des Chasseurs de Primes.
Dès la nomination de Palpatine au poste de Chancelier suprême, le réseau commença à subir des modifications et des restrictions pour des raisons de sécurité. Mais c’est l’avènement de l’Empire qui engendra les plus grands bouleversements. Le tout nouveau Bureau Impérial de la transmission, des Communications et de l’Holonet (le BITCH) fut chargé de mettre en place les nouvelles procédures d’utilisation publique de l’HoloNet. Petit à petit les accès privés furent coupés, puis ce fut le tour de l’accès public qui devint accessible uniquement depuis les bureaux du BITCH.
L’HoloNet devint réservé aux opérations militaires impériales, et chaque vaisseau impérial fut doté d’un relais permettant aux officiers de rester en contact avec l’état-major en toutes circonstances

Fonctionnement

L’HoloNet est constitué d’un gigantesque réseau de satellites relais répartis dans presque toute la galaxie. Ces relais sont capables d’envoyer un signal à tra-
vers l’hyperespace vers un autre satellite relais ou vers un terminal d’accès.
Chaque relais et terminal d’accès à l’HoloNet est équipé d’une balise d’identification qui envoie régulièrement sa position exacte à la balise la plus proche, qui la transmet à son tour aux autres balises à portée, etc. Les balises fixes envoient leurs coordonnées une fois par jour, tandis que les balises qui équipent les navires impériaux les transmettent toutes les minutes lorsqu’ils se déplacent. Ce système permet de maintenir la cohésion du système et connaître quasiment instantanément les défaillances des relais.
Contrairement aux autres modes de communication, vous devez choisir un destinataire (une balise d’identification pour être précis) lorsque vous envoyer un message via l’HoloNet. Le terminal encode votre message, calcule le ou les chemins
les plus courts et l’envoie vers le relais le plus proche qui le transmet à son tour. Plus un message est important et plus le nombre d’itinéraires est important afin d’éviter que le message se perdre ou ne subisse trop d’altérations.
Une fois arrivé à destination, le message est délivré à un terminal qui le décode pour son destinataire. Dans le cas de diffusions publiques, comme la Chaîne de l’Ordre Nouveau, ce sont d’autres systèmes de communications plus classiques qui,
sur chaque monde ayant reçu la communication HoloNet, prennent le relais pour le transférer vers les milliards de récepteurs du public avide de nouvelles fraîches et impéria... pardon, impartiales !

Avis de recherche

Avec de tels moyens de communication, il est impossible pour les personnages d’échapper à la vindicte impériale. En effet, un petit délit sur un monde, et hop les personnages sont recherchés par l’Empire dans toute la galaxie et le moindre contrôle douanier devient dangereux.
C’est sans compter la politique interne à l’Empire : L’obligation de non-saturation du réseau pousse les administrations à réfléchir à deux fois avant de transférer des données à l’ensemble des secteurs impériaux. Les guerres internes entre Moffs sont également une des principales causes de blocage de l’information. Donc même si le groupe est très mal vu dans un secteur, il peut encore paraître blanc comme neige à quelques parsecs de là. C’est au MJ de décider la gravité des problèmes que ses joueurs se sont attirés.

L’HoloNet aujourd’hui

Les communications publiques

Pour utiliser l’HoloNet, il faut maintenant se rendre dans un des bureaux du BITCH, appelé familièrement HoloPoste, s’enregistrer auprès du droïde d’accueil, patienter jusqu’à qu’une borne se libère (où que votre correspondant vous appelle) et payer sa communication. À moins d’avoir convenu d’un rendez-vous avec votre interlocuteur, vous ne pourrez que lui laissez un message, qu’il aura en se rendant à son tour dans un HoloPoste pour consulter ses messages. Sur les mondes du noyau un abonnement payant peut vous permettre d’être prévenu quand un Holomessage vous attend.
Cette complexité et la perte de l’instantanéité de l’HoloNet a engendré la monté en puissance de nombreux moyens de communication alternatifs, tombés en désuétude avec l’avènement de réseau holographique.
Seules les corporations fidèles à l’Ordre Nouveau ont gardé leur accès à l’HoloNet, que ce soit les grands groupes industriels, comme Sienar ou les médias importants comme la Chaîne de l’Ordre Nouveau. Là où le spectateur était inondé de programmes diverses et variés représentant la pluri culturalité de la République, il se retrouve maintenant avec un tout petit nombre de programmes orientés et validés par le COMPORN. C’est donc petit à petit et très insidieusement que le réseau devint un instrument de propagande.
Certaines guildes et associations possèdent également leur propre accès, notamment la guilde des Chasseurs de Primes, qui peut ainsi transmettre les primes importantes à ses membres, et la Société des éclaireurs.
Dans la bordure médiane et au-delà, il arrive souvent que le BITCH n’ait pas les moyens d’ouvrir un HoloPoste. Il délègue alors le droit de fournir un accès HoloNet à l’administration locale, un commerçant ou le tenancier d’un lieu public. Si dans les mondes du noyau les terminaux d’accès inutilisés ont été démontés, il n’est pas rare de trouver de vieux terminaux hors service dans les cantinas où les bâtiments administratifs des zones plus éloignées.
Bien que l’empire démente catégoriquement, ce n’est un secret pour personne que les Renseignements du COMPORN ou du BSI (ou les deux) surveillent très étroitement toutes les communications qui transitent par l’ HoloNet.

Les communications militaires

Malgré le simulacre de réseau de communication qu’est l’HoloNet public, la principale fonction de l’HoloNet reste militaire. Grâce à cet outil, la machine de guerre impériale dispose d’un atout de taille. Les commandements centraux (état-major, Grands Moffs, Moffs de Secteur, etc.) savent en permanence avec exactitude où se trouvent leurs troupes et bâtiments. Le contrôle des communications permet non seulement à l’armée d’avoir une très grande réactivité mais également de limiter la propagation des informations et messages de l’Alliance Rebelle. Il est donc bien rare qu’un secteur soit au courant du soulèvement de la population du secteur voisin.